Anciennes CG
(les autres constructeurs en cliquant dans la colonne de droite 
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CG
CG (Chappe frères et Gessalin) est une entreprise de carrosserie fondée avant-guerre par les frères Abel, Albert et Louis Chappe avec leur beau-frère Amédée Gessalin. Elle est installée d'abord à Saint-Maur-des-Fossés (94).
Dans les années 50, la société est connue pour réaliser des carrosseries en petites séries, dont des carrosseries spéciales en aluminium pour Delahaye ou Talbot, ainsi que des barquettes de compétition sur base mécanique de 4 CV. Le prototype 4 CV remporte le Bol d'Or en 1952 et 1953.
Dans les années 50, CG devient un des pionniers de la carrosserie en polyester stratifié (polyester armé de fibre de verre), un matériau léger et économique. Il permet d'obtenir des silhouettes performantes par moulage.
CG réalise également les carrosseries des CD de Charles Deutsch et des premières René Bonnet.
Les premières Alpine
Jean Gessalin fils d'Amédée, dessine un prototype de coach sportif sur la plate-forme de la 4 CV. La jolie carrosserie est en aluminum, formée à la main sur un gabarit en contre-plaqué : un procédé trop coûteux en main-d'oeuvre pour être commercialisé. Mais elle servira de moule à un premier modèle en polyester armé.
Séduit, Charles Escoffier, concessionnaire Renault parisien, et beau-père de Jean Rédélé commande à CG 25 coachs en fibre de verre sur mécanique de Renault 4 CV. CG est ainsi à l'origine de l'
Alpine A106, puis de l'A108.
Les carrosseries des autres modèles Alpine seront réalisées dans l'usine Alpine de Dieppe. Voilà l'origine de l'air de famille entre les deux marques.
Les premières CG
En 1960, CG s'installe à Brie-Comte-Robert (77). Peu à peu, les petits constructeurs intègrent la conception et la fabrication de leurs carrosseries en polyester et CG voit ses commandes diminuer.
CG se lance logiquement en 1966 dans la réalisation de ses propres voitures, avec une carrosserie en fibre de verre (donc très ressemblante à l'A106) sur un châssis à poutre centrale et une mécanique Simca.
Le premier modèle utilise le petit moteur très volontaire de la
Simca 1000 : ce sera la CG 1000 (30 exemplaires), dont la tenue de route est prometteuse.
Le coupé 1200 S (280 ex) fait ensuite appel à celle du
Coupé Simca 1000. Ce sera la meilleure vente du petit constructeur.
Enfin la
Simca 1000 Rallye 2, fournit sa mécanique à la 1300 S (95 ex).
Fin des automobiles CG
Malgré leurs qualités, les automobiles CG ne connaissent qu'un succès limité ce qui réduit les possibilités d'innovation. Dans le même temps, le premier choc pétrolier diminue l'attrait des petites sportives et les commandes chutent. Pire, Matra propose en association à Simca sa Bagheera, plus moderne et plus facile à produire en grande série, ce qui condamne le support de Simca.
Le dépôt de bilan est prononcé et la fabrication des CG s'est arrêtée en 1974.
Descriptions, fiches techniques, versions et photos des anciens modèles consultables pour CG
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