Publicité I
Guide Automobiles Anciennes - Retour à la page d'accueil
Guide Automobiles Anciennes - Retour à la page d'accueil
Guide des Démarches - Votre département - Guide des Hôpitaux - Guide des Maternités - Guide Médicaments - Guide des Lycées - Guide EHPAD
Guide Tourisme France - Guide Baignades - Guide Campings - Guide Automobiles Anciennes - Journées du Patrimoine : CONSULTER

Nos 12 Guides : Démarches - Santé - Tourisme - Patrimoine - Automobiles

Guide AutomobilePublicité B

logo Benjamin
logo Benjamin
(doc. Yalta Production)

Publicité H

abonnement

Publicité V

Marques France Marques Europe
Marques Amérique
Marques Asie

Anciennes Benjamin, Benova

(les autres constructeurs en cliquant dans la colonne de droite > )

Benjamin, Benova

Benjamin est un petit constructeur français fondé à Asnières en 1921 par l'industriel Maurice Jeanson. Son nom est probablement choisi en hommage au neveu du créateur.
Maurice Jeanson est connu pour s'être associé avant la Première Guerre Mondiale avec Maurice Colliex, pionnier de l'aviation et collaborateur d'un temps de Gabriel Voisin. Tous les deux, ils lancent la production des hydravions Jeanson-Coulliex.

Débuts dans la construction automobile


Après la Première Guerre Mondiale, les fournisseurs de l'armée française sont contraints de chercher de nouveaux débouchés et se tournent naturellement vers la construction automobile, activité en plein essor. C'est le cas de Jeanson qui fonde Benjamin et se lance dans la fabrication de véhicules légers : des modèles qui ne demandent pas de gros moyens industriels.
Le premier modèle proposé est le Type A, un cyclecar bien conçu animé par un moteur 4 cylindres de 751 cm3 développant 11 chevaux. Ce modèle profite de la fiscalité avantageuse appliquée aux cyclecars. En 1922, le Type B est un bicylindre de 547 cm3, tandis que le type C est une version sportive du type A dont la cylindrée est portée à 950 cm3 dans sa version Sport.

Des résultats en compétition


Avec les cyclecars, l'automobile n'est plus réservée aux acheteurs fortunés. Ils permettent une relative démocratisation des moyens de circulation.
Mais ils offrent aussi une porte d'accès à la compétition et de nombreuses épreuves leurs sont réservées ou possèdent des catégories dédiées. Benjamin se confronte alors aux brillants Amilcar ou Salmson. Le constructeur remporte notamment la classe des 750 cm3 au Bol d'Or 1923 ou la victoire de classe dans la course Paris-Nice la même année.
Violette Morris remporte le Grand Prix de San-Sebastian et la course Paris-Nice en 1927.
Benjamin ne manque pas de faire une large publicité de ces bons résultats.

Le passage au moteur 2 temps


Benjamin entame en 1925 la production de véhicules à moteurs 2 temps. Cette technologie un peu rustique est employée par d'autres constructeurs, notamment en Allemagne, comme DKW par exemple. Le rendement nettement moins bon est largement compensé par le division par deux du nombre de cycles.
Les modèles ainsi conçus sont le Type P, 2 cylindres, 2 temps, 525 cm3, moteur arrière, puis P2 Duplex 6/12 ch, 2 cylindres, 2 temps, 750 cm3 puis P3 Triplex 9/18, 3 cylindres, 2 temps, 1 125 cm3.
Mais ces machines se vendent mal et Jeanson doit revenir à des moteurs plus classiques 4 temps Chapuis-Dornier.

La vente à crédit


Pour vendre plus facilement ses automobiles, Jeanson imagine en 1926 un système de crédit sur 12 mois.
Le soin de gérer ces crédits est confié à la Société Générale à travers une nouvelle entité financière dénommée Benjamin Nova, dans laquelle Benjamin est partie prenante. Ce dispositif permet l'envolée des ventes.
Malheureusement, ce système va se révéler pervers lorsque les clients, frappés par la crise économique ne pourront plus honorer leur dette.

Faillite de Benjamin, création de Benova


En 1927, malgré des chiffres de vente florissants, la société est mise en faillite, probablement en raison du décalage entre les dépenses qui s'envolent et les rentrées qui rentrent moins facilement, Benjamin étant garant des créances non encaissées.
Cependant, Jeanson est autorisé à continuer son activité en association avec ses créanciers. La nouvelle société s'appelle Benova.
Ce redémarrage va être également marqué par la mise en production de modèles plus ambitieux, les cyclecars étant désormais moins à la mode. On verra même une 8 cylindres à moteur Scap.
En parallèle, Benova propose 4 modèles 4 cylindres de 945 cm3 à 2,1 litres.
Mais Benova doit fermer à son tour en 1931.

Musée Automobile Virtuel

Descriptions, fiches techniques, versions et photos des anciens modèles consultables pour Benjamin, Benova

(consulter la fichecliquez sur la photo du modèle pour consulter la fiche)
 

Benjamin Type B
Benjamin Type B (1921)
[2 versions, 14 photos]
Benjamin Type C
Benjamin Type C (1922)
[7 photos]
Benjamin Type P2
Benjamin Type P2 (1923-1926)
[9 photos]
Benjamin Type H
Benjamin Type H (1926)
[6 photos]
Benova Type B3
Benova Type B3 (1927-1929)
[5 photos]

Restons en contact

- n'hésitez pas à nous aider et faire des remarques sur nos fiches en écrivant à la rédaction.
- pour découvrir chaque mois les nouvelles anciennes présentées, inscrivez-vous gratuitement à notre Lettre mensuelle (pas de spam).

Ecrire à la rédaction Recevoir la lettre mensuelle Inscription d'un événement dans l'Agenda Inscription d'une association

Publicité F

Publicité S