Produite de 1959 à 1976, la version break de la Citroën DS apporte à l'époque une capacité de transport très innovante.
Citroën ID break (doc. Yalta Production)
3 ans après la sortie de la berline, Citroën présente ce break, uniquement en version ID, c'est-à-dire dépouillée de son embrayage hydraulique, mais équipée comme toutes les ID des fameuses suspensions hydropneumatiques, mais de la direction assistée et des freins à haute pression seulement en option.
Le break DS/ID ignore la charge
Les autres véhicules à vocation commerciale possèdent le plus souvent un essieu arrière rigide et des ressorts à lame, solution robuste, sèche à vide, et parfois molle à pleine charge. Le break DS/ID, avec ses suspensions hydropneumatiques à hauteur constante, offre les performances et le confort de la DS, même à pleine charge (plus de 500 kg).. La DS break fera le bonheur des ambulanciers et des livreurs de journaux.
Réussite esthétique
Si l'avant suit les évolutions esthétiques de la berline, le break conserve tout au long des versions le même arrière très original en 2 parties, le hayon avec sa glace bombée et l'abattant encaissé. Imaginée par Pierre Franchiset, la DS/ID break est à la fois une réussite technique et esthétique tout en limitant les frais d'adaptation. Le toit en résine de la berline est remplacé par un toit en tôle garni d'une galerie fixe bordée d'une sorte de tresse caractéristique (de série). Les portes arrière sont identiques mais la vitre est plus grande. Quant à l'aile arrière, spécifique, elle est fixe et échancrée pour permettre le changement de roue. Le hayon bombé très réussi est en Plexiglas jusqu'en 1965. L'abattant porte 2 plaques d'immatriculation disposées à 90° pour permettre de transporter des charges longues abattant ouvert. L'ensemble mesure 17 cm de plus et pèse une centaine de kilos supplémentaires). À l'arrière, 3 cabochons de feux à ailettes spécifiques et, comme toutes les ID de l'époque, de minuscules enjoliveurs de roues assez mesquins. Le tableau de bord est encore beige clair. Au plan mécanique, les sphères de suspension arrière sont renforcées et la démultiplication de boîte est plus courte, permettant ainsi une charge utile de 500 kg sans soucis.
Plusieurs versions
Le break est disponible en version break (1959), commerciale (1959), familiale et ambulance. Apparue seulement en 1960, la version familiale offre 7 ou 8 places grâce à une banquette 2 places fixe ou amovible (option) située tout à l'arrière, 3 strapontins repliables placés en 2e ligne et à l'avant, une banquette 3 places ou en option 2 sièges séparés. La version break offre au 2e rang une banquette 3 places et à l'arrière, 2 strapontins perpendiculaires à la route dissimulés dans le plancher. Enfin, si le break apparaît seulement en version ID, il est bientôt également disponible en version DS, les deux types restant relativement haut de gamme par rapport à la concurrence utilitaire.
année de sortie 1959
année d'arrêt 1975
nb. d'exemplaires 1 330 000
Citroën ID break
Citroën ID break (doc. Yalta Production)
Citroën ID break (doc. Yalta Production)
Citroën ID break (doc. Yalta Production)
Citroën ID break (doc. Yalta Production)
Fiche technique
Type de transmission : Traction avant
L'ID break Citroën est animé par le moteur 4 cylindres 1911 cm3, carburateur simple corps inversé, développant 63 chevaux à 4500 tr/min (11 cv ficaux). Il est couplé à une boîte de vitesses à commande manuelle au volant à 4 rapports synchronisés. Les suspensions avant sont indépendantes à bras tirés et barre antiroulis et à l'arrière indépendantes par bras tirés, le tout avec la fameuse suspension hydropneumatique Citroën à haute pression et correcteur d'assiette. Les freins avant sont à disque inboard et les freins arrière à tambour. La direction est à crémaillère (assistée seulement à partir de 1961).
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