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11 février 2019
Rétromobile vient de fermer ses portes. Encore plus grand, encore plus varié. Le salon a reçu 132 000 visiteurs sur 5 jours d’exposition. Il dépasse ainsi les 130 000 visiteurs et par la même occasion, son record de fréquentation obtenu en 2015 avec la vente des voitures de la Collection Baillon (121 884 visiteurs).
Salon Rétromobile 2019
(doc. Yalta Production)
Mais que vous ayez eu la chance de le visiter ou non, voici notre guide de post-visite, forcément utile tant les centres d'intérêt étaient nombreux et les infos sur place pas toujours exhaustives.
En 1900, De Dion Bouton est le premier constructeur de moteurs au Monde. Donc pas de salon sans au moins une De Dion, une des marques mères de l'automobile. Cette année, il y avait pas moins d'une dizaine d'exemplaires de cette marque rassemblés.
Consultez la fiche complète de la De Dion Bouton type ABL double phaëton
Bédélia est un constructeur de cyclecars qui a produit environ 2000 véhicules avant la Première Guerre Mondiale. Des engins incroyables, ultra-légers, avec une originale implantation en tandem, le conducteur derrière son passager et un encore plus incroyable système de transmission par courroie.
Le salon rassemblait une quinzaine d'exemplaires de la marque, un exploit quand on sait qu'il n'en reste probablement qu'une vingtaine au monde.
Consultez la fiche complète de la Bédélia BD2 ambulance
Cette Panhard & Levassor X31 était présentée par son propriétaire, fier de son état rutilent. C'est la dernière équipée chez le constructeur avec un moteur avec soupapes. Depuis 1910, Panhard propose en effet 2 gammes de moteurs, avec et sans soupapes licence Knight. Jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, il n'y aura plus ensuite que des motorisations sans soupapes Knight.
Après la guerre, cette fois Panhard n'a utilisé que de nouveaux et étranges moteurs bicylindres à plat refroidis par air : la marque doyenne de l'automobile n'a jamais rien fait d'ordinaire.
Consultez la fiche complète de la Panhard & Levassor X31 coupé chauffeur Rigier
Villard n'a jamais été un grand constructeur, mais ses cyclecars curieux à roue avant motrice et directrice sont restés dans les mémoires des fans de ce type d'engin.
Vu sur le stand de la FFVE qui avait recueilli plusieurs moutons à trois pattes de ce genre.
Consultez la fiche complète de la Villard type 27 Normande
Bien peint avec un joli camouflage clinquant, le Panzer IV paraît moins terrible qu'à l'époque où il ravageait l'Europe. Le Panzer IV, char de tonnage moyen, bien protégé par un blindage efficace et armé d'un canon redouté a été le plus construit des blindés allemands.
Comme chaque année, le Musée des Blindés de Saumur présente un modèle intéressant.
Consultez la fiche complète de la Panzer IV
Présenté par l'UNIVEM face au Panzer, le char Sherman a été produit à plus de 50 000 exemplaires : une sorte de Coccinelle en moins pacifique. Cette version M4 E4 est la dernière évolution de la série.
Consultez la fiche complète de la Char Sherman M4 A4
Intéressante, ne serait-ce que par le nom du pilote qui figure dessus - Fangio - la 4 CLT représente le type même des bolides champions de l'après-guerre.
Consultez la fiche complète de la Maserati 4 CLT/48
Très discrète dans le petit stand de la Galerie des Damiers, cette Lotus Mark X reste un modèle marginal pour le constructeur. Son intérêt réside dans sa motorisation, un 6 cylindres Bristol et non pas un petit 4 cylindres habituel.
Consultez la fiche complète de la Lotus Mark X Bristol
C'est la vedette du salon : le camion le plus grand du Monde à l'époque. On croirait une de ces attractions où tout est géant : chaises, tables, vélos...
Avec ses 5 mètres de haut, 5 mètres de large et 50 tonnes, il en impose, mais reste plutôt esthétique.
Détail, il était capable de traverser le Sahara en taillant sa route directement dans les dunes, au compas.
Consultez la fiche complète de la Berliet T100 N°2
Le Musée des Blindés de Saumur présentait ce blindé de reconnaissance américain pas très connu en marche à l'extérieur du pavillon 1.
Consultez la fiche complète de la Blindé de reconnaissance M114
Rétromobile fêtait le 60e anniversaire de la Mini. Une des automobiles les plus extraordinaires jamais créées. Un événement moins extraordinaire que son sujet, atténué en effet par la présence assez constante de la puce dans tous les rassemblements et la présence désormais sur nos routes d'une usurpatrice teutonne qui n'a pas hérité des mêmes gènes de talent et de folie (malgré ses qualités plus classiques).
Pourquoi ne pas s'arrêter par exemple sur la Mini Clubman et son étrange et pas très réussie nouvelle calandre.
Consultez la fiche complète de la Austin Mini Clubman 1275 GT
Cachée dans un coin sombre du salon, la Lancia Stratos Zéro passait presque inaperçue. Il faut dire que du haut de ses 84 petits centimètres, elle était moins spectaculaire que le Berliet T100. Pourtant, sans parler de filiation lointaine avec la future Lancia Stratos, reine des rallyes, elle marque un jalon important dans l'évolution esthétique de nos automobiles. Oeuvre du grand Marcello Gandini elle développe à l'extrème les notions de lignes tendues et de forme en coin.
Consultez la fiche complète de la Lancia Stratos HF Zéro
La petite écurie Ligier, malgré un palmarès modeste, reste chère au coeur des amateurs de compétition automobile.
Cette Ligier JS7 marque une étape importante, aussi bien pour Ligier que pour les sportifs français. En 1977, elle est alignée sur les circuits avec à son volant Jacques Laffite et Jean-Pierre Jarier. Le moteur est désormais un V12 fourni par Matra.
La victoire de Laffite au Grand Prix de Suède en 1977 est la première victoire 100% française (châssis, moteur et pilote) de l'histoire. Elle termine 8e en 1977 au Championnat du Monde.
Consultez la fiche complète de la Ligier JS7
Vous n'aimez pas rouler dans la voiture de monsieur Tout-le-Monde, alors vous avez choisi un toit de couleur sur votre DS3 ? Petit joueur. Nous avons la solution qui va changer votre existence. Encore plus dingue qu'une Excalibur ou qu'une Clenet, voici la Tiffany. Aucun risque de frôler la banalité avec.
Imaginez les routes et les parkings envahis de Tiffany...
Depuis l'année dernière le salon réserve un espace pour la vente d'automobiles de moins de 25 000 euros. Il y avait pas mal de modèles appétissants, dont cette beauté fatale.
Consultez la fiche complète de la CMC Mercury Tiffany
- Rétromobile 2019 : 1 - dans les allées du salon
- Rétromobile 2019 : 2 - vente aux enchères RM Sotheby's
- Rétromobile 2019 : 3 - vente aux enchères Bonhams au Grand Palais - wahou !
- Rétromobile 2019 : 4 - Renault, les années Turbo
- Rétromobile 2019 : 5 - Citroën, prototypes et sportives
- Rétromobile 2019 : 6 - vente aux enchères Artcurial
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