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24 octobre 2015
Le saviez-vous? Gordini a mérité son surnom de "sorcier", non pas pour la R8, mais pour des Simca.
Automédon rend hommage à Simca, la plus française des marques italo-franco-américaines. Outre ses modèles grand public qui ont laissé une trace forte dans les mémoires, on remarquera que les Simca 5 et Simca 8 ont volontiers donné leurs organes résistants à de nombreuses automobiles de compétition. L'occasion est donc rêvée d'admirer quelques exemplaires remarquables de Simca, mais aussi de leur filiation sportive, pas toujours naturelle.
C'est tout cela qui a fait, et qui fait encore, le mythe de la marque à l'hirondelle.
Automédon 2015 - podium Simca
(doc. Yalta Production)
Voyons tout cela.
On la connaissait déjà un peu, surtout dans sa version cabriolet. Cette Simca-Fiat 6 cv est le clone presque parfait de la célèbre Fiat Balilla et c'est aussi la première Simca.
Consultez la fiche complète de la Simca-Fiat 6 cv Berline
Si la 6 cv est connue en France, la Simca 11 cv, elle, est très rare. Automédon nous présentait la berline et le cabriolet 11 cv.
Consultez la fiche complète de la Simca-Fiat 11 cv Berline
Avec l'Aronde, Simca s'émancipe de Fiat (pas totalement). L'Aronde est un grand succès et avec elle, Simca devient le 2e constructeur en France.
Cette première version "podium" est particulièrement intéressante, avec sa calandre en gradins et surtout ses gros feux arrière chromés. Elle est franchement rare en collection.
Le modèle présenté est décoré pour célébrer le record de 116 000 km parcourus à la moyenne de 104,07 km/h en 1953 sur le circuit de Montlhéry.
Consultez la fiche complète de la Simca Aronde "podium"
La Simca Ariane emmenait les familles en vacances au bord de la mer. Une grande bagnole, confortable, plutôt valorisante et pas trop chère qui a aussi suivi une longue carrière en occasion.
Automédon présente ici l'authentique exemplaire qui a tourné pendant 80 jours sur le circuit de Miramas et parcouru 200 000 km à la vitesse moyenne de 104,77 km/h.
Consultez la fiche complète de la Simca Ariane des records
Parmi les nombreux prototypes que préparent les constructeurs, celui-ci annonce peut-être les idées innovantes de la future Simca 1100. Mais c'est Renault qui dégainera la première citadine française, la R5. On murmure que certains ingénieurs de Simca serait passés chez Renault pour l'occasion.
Consultez la fiche complète de la Simca projet 936
Retour en 1937, avec Amédée Gordini et ses bolides.
Le sorcier Amédée Gordini prépare cette Simca 5 Gordini avec succès.
La sorcellerie fait son effet et sur les 8 épreuves d'endurance auxquelles elle participe, elle remporte cinq victoires dans sa classe. Elle a notamment remporté l'indice de performance aux 24 Heures du Mans en 1938, soit 2042 km à la moyenne de 85 km/h.
En 1937, elle remporte 22 records du monde de vitesse , dont celui des 48h à 103 km/h de moyenne.
Consultez la fiche complète de la Simca 5 Gordini
Avant et après la Seconde Guerre Mondiale, des "bricoleurs" doués construisent des bolides avec les moyens du bord. Et c'est la Simca 8 qui sera la plus dépouillée pour servir de base aux automobiles de compétition.
Voici une des voitures mythiques d'Amédée Gordini. Elle a remporté le Bol d'Or 1938, pilotée par Amédée Gordini. La Simca 8 remporte le record de distance parcourue avec 2456 km à la moyenne de 102,347 km/h.
La même année, elle participe aux 24 Heures du Mans (abandon au 111e tour) et en 1939, elle arrive 2e de sa catégorie (1100 cm3) et 13e au classement général (pilotes Lapchin et Plantivaux).
Consultez la fiche complète de la Simca 8 Gordini
En 1951, Simca décide d'arrêter la compétition et Amédée Gordini qui dirigeait l'écurie officielle reprend sa liberté et se lance seul, avec des moyens encore plus limités. Il n'est pas sorcier pour rien, l'aventure ne dure pas, mais les voitures bleues ne font pas que de la figuration.
La voiture présentée est engagée aux 24 Heures du Mans de 1953, avec au volant Roger Loyer et André Guelfi, dit Dédé la Sardine. Elle abandonne sur casse de transmission au bout de 9 heures.
Consultez la fiche complète de la Gordini T15 type 18S Sport 1500
Il n'y a pas que Gordini qui a pillé la banque d'organes des Simca 5 et Simca 8. Automedon présentait plusieurs voitures ainsi réalisées à l'unité par des pilotes-constructeurs.
Cette voiture, préparée par Jean Roux, est celle du concessionnaire et pilote Charles Huc. Elle a courut au Bol d'Or, Angoulème, Bilbao...
Consultez la fiche complète de la Roux Speciale
René Berte a construit une demi-douzaine de bolides qu'il a piloté jusque dans les années 60.
Celle-ci a participé au Bol d'Or 1948, au Circuit des Remparts d'Angoulème ou au Grand Prix du Salon de Monthléry. On retrouve la trace de René Berte dans ces courses ainsi qu'en F3.
Consultez la fiche complète de la René Berte Spéciale
CG (Chappe frères et Gessalin) fabrique notamment des carrosseries spéciales pour les écuries de course, en aluminium puis en fibre de verre. Parmi ses créations, les Alpine A106 et A108.
Quand Alpine se met à fabriquer lui-même ses propres carrosseries dans son usine, Chappe et Gessalin se lance à son tour et produit les fameuses CG. Fameuses, mais peu nombreuses (400 exemplaires environ).
Cette barquette n'a été fabriquée qu'à 5 exemplaires. Elle utilise des motorisations de Simca 1000 ou Simca 1000 Rallye.
Consultez la fiche complète de la CG 548 spyder
- 1. quelques bolides qui ont ravagé les podiums des Grands Prix
- 2. spécial Simca et Gordini
- 3. repérés sur le parking collection
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