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17 juin 2019
Cette année, Chanteloup-les-Vignes a fêté sa 121e course de côte, la première du genre au monde (on vous l'a déjà dit, l'automobile est indiscutablement française).
Elle est organisée pour la première fois, le 27 novembre 1898. Et ce n'est pas de la rigolade, elle est disputée en 1898 et 1899 sur une distance de 1782 mètres, sa rampe représentant un pourcentage de près de 10 % sur plus de 600 mètres et de près de 6 % sur les autres 1100 mètres, il s’agissait donc d’une côte très difficile.
Pour l'occasion, aujourd'hui il ne s'agit plus d'une véritable compétition, mais simplement d'une sacrée grimpette imposée à des ancêtres qui vont nous montrer de quoi elles sont encore capables.
Bien sûr, les Bugatti sont dans leur élément et piaffent avant de s'élancer.
Course de côte de Chanteloup-les-Vignes
(doc. Yalta Production).
15 deux-roues motorisés et side-car de compétition se sont lancés tour à tour à l'assaut de la terrible côte de Chanteloup.
La plus ancienne, et peut-être la plus modeste, était cette Motobécane de 1175 cm3 de 1926. Elle avait bien besoin d'un bon coup de pédale de son pilote téméraire.
La Motobécane en force
(doc. Yalta Production)
Parmi les bolides lancés à une allure folle, les Buggatti 35B grimpent dans un bruit de tonnerre. Les Bugatti 35B ont tout gagné et asphyxié la concurrence pendant plusieurs années. Elles n'ont pas peur de la côte.
La Bugatti 35 en pleine course
(doc. Yalta Production)
La plus vieille du plateau, c'est elle une De Dion Bouton de 1910.
Aors que De Dion était le premier constructeur du monde en 1900, la CP est encore animée par un monocylindre complètement dépassé en 1910. On imagine que l'avenir ne sera pas simple pour la marque.
Consultez la fiche complète de la De Dion Bouton type CP tonneau
En décembre 1898, le jeune Louis Renault remonte la rue Lepic avec une automobile de sa conception. Pour célébrer cet exploit fondateur, voici ce très rare coach Monaquatre (pas forcément avantagé par sa mécanique économique).
Consultez la fiche complète de la Renault Monaquatre YN1 coach
Seuls les anglais sont capables de débarquer de la sorte en nombre, directement, à bord de leurs frêles anciennes d'avant-guerre.
Course de côte de Chanteloup-les-Vignes
(doc. Yalta Production)
Le club Wolseley ayant décidé de franchir la Manche pour s'attaquer à la célèbre montée, c'est une trentaine de modèles rarissimes qui nous sont proposés. Voici les plus exceptionnels.
Une des voitures les plus originales du plateau était peut-être cette Rover 8. Un modèle basique très populaire qui a fondé le succès de la marque. Sa particularité est d'être animé par un étonnant moteur bicylindre à plat refroidi par air.
En l'absence d'une turbine qui forcerait le refroidissement, les culasses peuvent chauffer au rouge en cas d'effort : étonnant.
Consultez la fiche complète de la Rover 8 HP (II) tourer
Deux places, ainsi qu'un spider à l'air libre pour la belle-mère, cette Riley Nine est une référence pour les connaisseurs de sportives anglaises. Son petit moteur 1100 cm3 à double arbre à cames en tête développe 42 ch. La côte ne sera qu'une formalité.
Consultez la fiche complète de la Riley Nine Ascot drophead coupé
Cette Wolseley n'est pas carrossée en roadster, mais en convertible par Salmons, qui deviendra Tickford. Un nom qui résonne forcément aux oreilles des amateurs de décapotables d'avant le conflit.
Consultez la fiche complète de la Wolseley Hornet Drop Head coupé
Un vrai gentleman driver exige tout à la fois classe, luxe et performances. C'est ce qu'offrent les Armstrong Siddeley, et spécialement cette 20/25, avec son 6 cylindres de 85 chevaux.
Elle est carrossée elle aussi par Salmons, le roi des cabriolets outre-Manche (David Brown rachetera Salmons-Tickford de Newport Pagnell pour construire ses illustres DB).
Consultez la fiche complète de la Armstrong Siddeley 20/25 cabriolet Salmons
Elle s'est glissée silencieusement parmi les Bugatti et les Austin qui paraissent de vrais jouets par comparaison. On comprend immédiatement que c'est un modèle de grand luxe.
Luxueuse, mais pas pataude. 4 Capri ont remporté leur classe dans la terrible Pan Americana de 1952.
Consultez la fiche complète de la Lincoln Capri Coupé
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