Le NamX HUV est un prototype de grand SUV coupé fonctionnant à l'hydrogène et présenté pour la première fois au Mondial de Paris 2022. Le NamX HUV entamera sa commercialisation en 2025. Il peut d’ores et déjà être pré-commandé sur le site Internet de la marque.
NamX HUV (doc. Yalta Production)
La jeune startup italo-marocaine NamX (New Automotive and Mobility Exploration) prépare avec Pininfarina ce prototype HUV (Hydrogen Utility Vehicule) depuis plusieurs années. Il devrait être diffusé à partir de 2025 et peut déjà être réservé. Il s'agit d'un très beau SUV coupé haut de gamme. Pour rendre crédible un prix probablement un peu faramineux il est en effet plutôt stratégique de viser le premium.
Un système de cartouches amovibles
Le NamX HUV dispose d'un réservoir d'hydrogène fixe permettant vraisemblablement de parcourir classiquement 500 km. Il est complété par un système très original de 6 petites bonbonnes extractibles (un peu façon Sodastream). Faire le plein est en effet simple et rapide (c'est le principal avantage). Toutefois, les stations de recharge sous haute pression sont encore quasi introuvables d'où paradoxalement l'idée de trouver ces bonbonnes pleines dans un réseau de stations service.
2 versions
Le HUV est proposé en deux versions : - propulsion : il fait appel à un bloc de 300 chevaux capable d’atteindre 200 km/h de vitesse maximale et d’abattre le 0 à 100 km/h en 6.5 secondes. - transmission intégrale : il développe jusqu’à 550 chevaux de puissance. Sa vitesse maximale est alors portée à 250 km/h pour un 0 à 100 km/h abattu en 4.5 secondes.
Comment se déplacer demain ?
Il était temps qu'investisseurs et autorités se penchent sérieusement sur la motorisation à hydrogène, une technologie connue depuis plus de 20 ans pour des usages un peu confidentiels, comme l'aérospatiale. Fin des hydrocarbures, difficulté de trouver assez de composants pour les batteries, et quasi impossibilité de les recharger chez soi pour la moitié des citadins, tout cela laisse imaginer des lendemains difficiles si l'on ne développe pas de nouvelles solutions viables. Mais il n'y a pas de solution magique et l'hydrogène pose d'autres problèmes délicats : - le stockage du gaz sous 700 bars (700 fois la pression atmosphérique, environ !), - le coût de la pile à combustible très élevé en raison des métaux rares utilisés, - la production d'hydrogène qui demande d'énormes quantités d'électricité.
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