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(doc. Yalta Production)

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Anciennes blindés allemands

(les autres constructeurs en cliquant dans la colonne de droite > )

blindés allemands

Lorsqu'au début de la Seconde Guerre Mondiale, les armées allemandes déferlent sur l'Europe, elles défont en quelques jours l'armée française, réputée une des plus puissantes du monde et sautent la Ligne Maginot, réputée infranchissable. On imagine donc un déchaînement mécanique écrasant, avec dans le ciel la terrible Luftwaffe, sous les mers les U-Boot et sur Terre, les fameux Panzer. En réalité, la Wehrmacht est encore majoritairement équipée de chevaux et les chars, des Panzer II, sont encore plutôt petits. Mais, appuyés par les premiers Panzer III, ils ont pris nos généraux peu sagaces par surprise en se faufilant rapidement dans les Ardennes.

La capitulation allemande de 1918 et le Traité de Versailles


En juillet et août 1918, les divisions allemandes ont été mises en pièces par les avions et les chars Renault, un équipement décisif dont ne dispose pas l'armée du Kaiser. Après la Capitulation, le Traité de Versailles de juin 1919 interdit notamment à l'Allemagne de posséder des avions de guerre et des chars.
Une interdiction bafouée avec les modestes Panzer I expérimentés pendant la guerre d'Espagne. Les nazis ont tiré les enseignements de la défaite précédente et optent pour une supériorité mécanique massive.
Pour contourner l'interdiction et que la mise au point des premiers prototypes passent inaperçue, on fait passer les premiers prototypes pour des engins agricoles ou forestiers.

L'arrivée des Panzer


Le Panzerkampfwagen (véhicule blindé de combat), nom raccourci en Panzer, apparaît en 1934. Il s'agit d'abord d'un char léger : le Panzer I est plutôt rudimentaire, peu armé (deux mitrailleuses en tourelle) et mal blindé (13 mm). De fabrication facile peu coûteuse, il peut être produit en quantité et venir en appui des troupes au sol.
De même, le Panzer II n'est équipé que d'un canon de 20 mm et d'un blindage frontal de 14,5 mm. Le Panzer III dispose d'un canon de 37 mm et d'un blindage de 30 mm qui ne résiste pas aux obus perforants des chars français Somua S35.
Dans le même temps, outre-Rhin, le Panzer IV est prêt, avec son redoutable canon de 75 mm et son blindage efficace de 50 mm. Ils entrent en service pour la percée des Ardennes et surclassent nettement les chars français cette fois.
Désormais, les chars ne sont plus une arme d'appui, mais bien le fer de lance de la tactique militaire éclaire allemande : la blitzkrieg. Pour augmenter leur efficacité, les blindés sont équipés de la radio ce qui facilite les manoeuvres tactiques.

Guderian et Rommel


De la triste épopée des blindés allemands, deux noms ressortent encore aujourd'hui, Guderian et Rommel.
Heinz Guderian est un général allemand à l'origine de la puissance décisive de l'arme blindée allemande. Il théorise le principe des attaques éclair à l'aide de chars d'assaut et participe à la conception des différents modèles. En 1940, après la Campagne de Pologne, il commande le XIXe corps d'armée lors de la percée de Sedan durant la première phase de campagne de l'Ouest et provoque ainsi la sidération de la défense alliée.
Erwin Rommel participe à l'offensive de 1940 sur la Meuse à la tête de la 7e Panzerdivision. En février 1941, Rommel arrive en Lybie à la tête de l'Afrikakorps pour tirer d'affaire les armées italiennes en grande difficulté. Jusqu'à l'été 42, il enchaîne les victoires. Son sens tactique et son aura auprès des soldats lui valent le surnom de Renard du désert.

Le gotha de l'industrie allemande


Autour des Panzer, on retrouve l'essentiel de l'industrie allemande, souvent encore aujourd'hui prospère :
- Daimler-Benz, Krauss Maffei et MAN construisent des chars,
- Henschel participe également aux études et à la fabrication.
- Krupp : fabrique les tourelles en acier et les canons des Panzer,
- Ferdinand Porsche étudie les châssis et les systèmes complexes de suspension et de transmission
- Maybach fournit les puissants moteurs nécessaires au déplacement de ces mastodontes,
Pendant les massacres, la vente continue.

L'évolution des chars allemands


Tout au long de la Seconde Guerre Mondiale, l'Allemagne n'a de cesse d'imaginer et de produire de nouvelles armes, de plus en plus puissantes. C'est le cas pour les chars, qui sont sans cesse améliorés, modifiés pour conserver la supériorité sur le matériel ennemi.
Sur le front de l'Est, pour contrer la supériorité du T34 russe, apparaissent les chars lourds Tigre et Panther.

La déroute


Les divisions blindées allemandes doivent faire face à la masse des chars russes T34 sur le front de l'Est, puis bientôt, sur le front de l'Ouest, des Sherman. Des blindés souvent surclassés par les derniers modèles allemands, mais de plus en plus nombreux.
Pour sa part, l'Allemagne est confrontée à des difficultés grandissantes à la fois dans son approvisionnement en matières premières, acier, tungstène, caoutchouc, carburant et supporter les bombardements qui annihilent progressivement son potentiel industriel. De fait, la production de blindés devient de plus en plus difficile et la maintenance et le ravitaillement sur le front de plus en plus incertains.
Tandis que la Luftwaffe a disparu du ciel, les blindés qui ont fait le succès foudroyant de la blitzkrieg, ne sont souvent plus que des carcasses immobiles.

Récapitulatif des chars allemands de la Seconde Guerre Mondiale


Dans toutes les armées, c'est la course à l'armement, avec des blindages de plus en plus épais et des canons de plus en plus puissants. Bien entendu, cela se ressent sur la balance.
La Wehrmacht termine avec l'énorme (et peu utilisé) Tigre Royal.
- Panzer I (1934) : 5,3 tonnes, blindage de 13 mm, deux mitrailleuses MG 34,
- Panzer II (1934) : 9,5 tonnes, blindage de 14,5 mm, canon de 20 mm
- Panzer III (1937) : 15 tonnes, blindage de 30 mm, canon de 37 mm
- Panzer IV (1942) : 20 tonnes, blindage de 50 mm, canon de 75 mm
- Panzer V Panther (1942) : 45 tonnes, blindage de 80 mm, canon de 80 mm
- Tigre (1942) : 57 tonnes, blindage de 100 mm, canon de 88 mm
- Tigre Royal (1944) : 70 tonnes, blindage de 180 mm, canon de 88 mm

SdKfz - les véhicules spéciaux


Les militaires adorent les appellations codifiées : les Allemands n'échappent pas à la règle. Mieux (ou pire), toute l'intelligence et toutes les capacités industrielles allemandes sont mises à contribution dès les années 30 pour que la Wehrmacht s'impose grâce à sa mécanisation hors normes.
Les SdKfz (Sonderkraftfahrzeug - véhicule spécialisé), véhicules passe-partout, souvent non blindés, sortent en nombre de toutes les usines :
Il y a les lourds tracteurs d'artillerie semi-chenillés :
- Sd Kfz 7 - 8 tonnes
- SdKfz 8 Schwerer Zugkraftwagen 12 tonnes
- Sd.Kfz.11 - 3 tonnes
les chenillés :
- RSO (Raupenschlepper Ost)
l'étrange Kettenkrad
- Kettenkrad SdKfz 2
et même l'ancêtre de la Coccinelle
- Volkswagen Kübelwagen SdKfz 1
- Volkswagen Schwimmwagen SdKfz 1/20K2s
... pour ne citer que les plus connus.

Dossier blindés


Notre dossier blindés en plusieurs fiches :
- blindés allemands,
- blindés américains,
- blindés anglais,
- blindés français,
- blindés soviétiques et russes.

Musée Automobile Virtuel

Descriptions, fiches techniques, versions et photos des anciens modèles consultables pour blindés allemands

(consulter la fichecliquez sur la photo du modèle pour consulter la fiche)
 

Panzer II
Panzer II (1934-1937)
[5 photos]
Panzer III
Panzer III (1937-1942)
[5 photos]
Panzer IV
Panzer IV (1937-1944)
[13 photos]
Demag Schützenpanzerwagen
Demag Schützenpanzerwagen (1940)
[5 photos]
Panzer VI Tigre 1
Panzer VI Tigre 1 (1942-1945)
[5 photos]
Panzer V Panther
Panzer V Panther (1943-1944)
[9 photos]
Char Tigre II Königstiger (Tigre royal)
Char Tigre II Königstiger (Tigre royal) (1944)
[5 photos]
Jagdpanzer IV
Jagdpanzer IV (1944-1945)
[6 photos]

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