 |
Publicité
Publicité S
13 avril 2020
Après la Seconde Guerre Mondiale, l'Europe est en ruines et les matières premières, tout comme l'argent des clients, manquent cruellement. Il faut donc imaginer des modèles basiques, nécessitant peu d'acier pour leur construction et peu gourmands en carburant. De plus, en Allemagne, les grands industriels, comme BMW, Heinkel ou Messerschmitt qui ont fourni la Luftwaffe pendant le conflit, sont fermement priés par les Alliés de se reconvertir dans des activités plus pacifiques.
Il en résulte une série de micro véhicules désormais plutôt amusants à regarder. Pour beaucoup, ils viennent d'Allemagne, là où se trouve l'essentiel du marché à l'époque.
La motorisation est a peu près toujours issue des motos et située sur les roues arrière. Les voici.
De Rovin produit des voiturettes ressemblant à des jouets, mais capables malgré tout d'un bon 85 km/h, une vitesse tout à fait correcte face aux Citroën 2 cv et Renault 4 cv.
Paradoxe étonnant, cette puce rudimentaire est produite à Saint-Denis dans l'ancienne usine du constructeur français de voitures de grand luxe
Consultez la fiche complète de la Rovin D4.
Apparu en France à la sortie de la guerre, le Solyto est un petit triporteur motorisé. Il commence à apparaître en collection.
Consultez la fiche complète de la Solyto
Entre-deux-guerres, Mochet construit des microcars à pédales; des véhicules ultra-légers qui auront du succès pendant l'Occupation. Après-guerre, les voitures sont animées par de petits moteurs, comme cette CM 125.
Consultez la fiche complète de la Mochet CM 125
On la surnomme le "pot de yaourt", à cause de sa forme étrange. Plus étrange encore, elle ne dispose qu'une seule porte frontale (face à la route). Elle se vendra peu, mais son clone BMW sous licence sera par contre un succès.
Consultez la fiche complète de la ISO Isetta.
Proche de son modèle italien, l'Isetta 300 construite sous licence par BMW est un succès, malgré ses capacités limitées. Toutefois, les ingénieurs allemands ont eu la bonne idée de remplacer le moteur 2 temps, par un 4 temps qui épargne la corvée du mélange et permet de meilleurs performances.
Consultez la fiche complète de la BMW Isetta 300/
Devant le succès, BMW rallonge l'Isetta et rajoute 2 places à l'arrière accessible par une unique porte latérale. A l'époque, les concepteurs n'ont peur de rien.
Consultez la fiche complète de la BMW 600
Échec magistral pour ce joli véhicule profilé français avec moins de 300 exemplaires vendus en deux ans.
Consultez la fiche complète de la Inter 175A Berline
Elle est encore aujourd'hui quasiment inconnue en France, pourtant c'est un très gros succès outre-Rhin. Il s'en vend deux fois plus que de BMW Isetta. Il faut dire que malgré sa taille lilliputienne, c'est une vraie voiture, avec de l'espace pour 4 et des suspensions et des freins tout à fait corrects.
Consultez la fiche complète de la Glas Goggomobil / Isard T300
L'Heinkel Kabine est tellement ressemblante à l'Isetta qu'un ne comprend par comment Heinkel a pu échapper à un procès pour plagiat. Pourtant, on n'en trouve pas trace.
Consultez la fiche complète de la Heinkel Kabine type 153
Peut-être plus étrange encore que l'Isetta, la Messerschmitt KR170 et KR200 est moins pratique mais plus vive. Une affaire de choix à l'époque.
Messerschmitt Kabinenroller KR200
(doc. Yalta Production)
Assez courante dans les rues françaises, la Vespa 400, conçue par Piaggio est construite en France pour ne pas faire d'ombre au géant Fiat qui met alors sur le marché la Fiat 500. En dehors de sa petite taille et de son moteur 2 temps, c'est une vraie voiture en réduction, d'où un certain succès.
Consultez la fiche complète de la Vespa 400
Triste époque que celle des années 50 où il est difficile de se procurer une automobile, mais bénie pour les ingénieurs qui peuvent imaginer à peu près n'importe quoi, comme cet étrange véhicule, quasiment symétrique. Les 4 passagers sont assis dos à dos, ce n'est pas très convivial, mais c'est une solution efficaces en matière d'encombrement.
Consultez la fiche complète de la Zündapp Janus 250
Contrairement à la Fiat 600, sa grande soeur, ainsi qu'à l'actuelle Fiat 500 (nouvelle), la Fiat 500 Nuova est bien trop exiguë et trop inconfortable pour être considérée comme une voiture "normale", avec laquelle on peut envisager sérieusement de partie en vacances au bord de la mer en famille. Mais de toutes les micro voitures, c'est de loin la plus civilisée et la plus polyvalente, ce qui explique des chiffres de vente sans comparaison possible.
Consultez la fiche complète de la Fiat 500 Nuova
- n'hésitez pas à nous aider et faire des remarques sur nos fiches en écrivant à la rédaction.
- pour découvrir chaque mois les nouvelles anciennes présentées, inscrivez-vous gratuitement à notre Lettre mensuelle (pas de spam).
 |
 |
 |
 |
| Publicité F |
